À la table du chef : un dîner dans un cadre privilégié

Dans les tréfonds du célèbre palace se cache l’une des tables les plus hallucinantes du monde : une gastro-crypte futuriste avec vue en Panavision sur la cuisine étoilée, pilotée par le jeune prodige Amaury Bouhours. Une salle à manger de l’espace !

Le menu du chef Alexandre Mazzia est un opéra gastronomique, un spectacle culinaire total. Alors quoi de mieux pour en apprécier les détails que d’être aux premières loges ? Un coin de comptoir en bois qui est comme le fauteuil numéro 1 au théâtre : un sacré privilège !

Cette sushiya du pays du Soleil-Couchant (le Finistère) n’est pas tenue par un Japonais mais par un Breton fondu de poisson cru. Ses bouchées iodées sont le reflet des miraculeuses pêches locales. Pour le voir jouer du couteau, mieux vaut s’installer au comptoir.

Ce bistrot du passage des Panoramas cultive l’élégance à l’italienne sans jamais tomber dans le folklore. Cuisine aussi classe que le décor : pizza à la vapeur (sì !), tagliolini à l’araignée de mer et zuppa inglese à la liqueur d’alkermès. La cave ? Une vraie strada del vino.

L’adresse japonaise idéale du quartier Sainte-Anne ? Sans aucun doute car elle allie ce qu’il faut de grâce dans la découpe du poisson avec ce qu’on aime de spontanéité dans le service. La meilleure place : tout près des couteaux du chef Toyofumi Ôzuru.

Ce néo-bistrot à néon rouge et playlist pointue est l’un des plus électriques de Paris ! Pour être au cœur du réacteur, on se branche directement au comptoir à tabourets hauts où le chef surdoué Zac Gannat délivre une énergie culinaire décoiffante.

Robert et Louise sont partis, mais leur fille poursuit leur concept si confortable : des barbaques grillées au feu de bois, servies avec pommes sautées, salade et légumes du jour. Évidemment, on aime la table près de la cheminée qui fait ronronner les viandes…

Mory Sacko se joue des clichés et invite les papilles du monde entier à une grande migration entre l’Afrique, la France et le Japon. Son bœuf d’Aubrac maturé au karité sauce mafé nous a méchamment ambiancés. Prenez place autour de l’arbre (à palabres) blanc.
 

Façade étroite comme une ruelle médiévale pour cette osteria où la pasta parle autant à l’âme (anima) qu’à l’estomac. De la cuisine ouverte déboulent des italianités du nord de la Botte, entre mortadelles fines comme du papier et pappardelle boostées au speck et gorgonzola.

Ambiance mange-debout et coude-à-coude dans cette cambuse indus’ de Montmartre enjaillée par cinq potes qui envoient des petites assiettes festives. Leur comptoir sert aussi de cabine de DJ, alors on va s'asseoir le plus près possible des platines.

Le comptoir voyageur de Cyril Lignac au décor signé Studio KO fait tourner la tête avec son comptoir en marbre où s’offrir un tête-à-tête avec le maître sushi maison. Le tout est à accompagner de cocktails nipponés aux saveurs de yuzu, de shiso et de reviens-y.

Décor spatial immaculé pour ce vaisseau commandé par le Top Chef Adrien Cachot, en voyage vers une réjouissante galaxie gastronomique. Stationné sur la table isolée à droite, on regarde passer les dressages provocateurs comme ce dessert en forme de gobelet en plastoc.

Chez Cécile Lévy, cheffe adepte d’une bistronomie sans frontières, on se met vite dans le bain : salsifis au lait fumé, pigeon aux cannolis de betterave, cannelés pastis-badiane… Le top, c’est de réserver la table d’hôtes planquée dans la cave à vins (nature).

Dans une maison bourgeoise à l’ouest du Grand Paris, le Top Chef Baptiste Renouard renoue avec la nature grâce à une cuisine végétale aux herbes de l’île des Impressionnistes. Pour récolter un dîner sur mesure, réservez l’Antre de l’Ochre, la table nichée au sous-sol.

Ce néobistrot avec lustres en laiton et bar constellé de mosaïques sert de couveuse aux jeunes chefs en pleine éclosion (comme Manon Fleury). Place désormais à Alice Arnoux, nouvelle pousse passée par Noma ou la Marine. Depuis le comptoir, vue plongeante sur son talent !

La table d’hôtes de l’inénarrable Philippe Etchebest se paye pour cadre la cave voûtée du Grand Théâtre de Bordeaux, face aux cuisines ! Une seule et unique table donc, pour un menu dégustation créatif préparé sous vos narines frémissantes.

Le Mas des Eydins, niché dans le Luberon, recèle un restaurant gastronirique qui fleure bon la lavande et les souvenirs. Demandez la table d’hôte confidentielle (6 à 10 convives max) où le MOFissime Christophe Bacquié, au CV plus étoilé que le ciel d’une nuit d’été, propose une haute cuisine affective et chaleureuse, pour une expérience unique. Où faire ami-ami avec les meilleurs produits de la région.