Kubri : la cuisine libanaise contemporaine débarque à Paris

^{Photo : ©Laurent Ponce}

Kubri nait de la collaboration de trois femmes franco-libanaises, poussées par l’amour pour leur gastronomie traditionnelle et par l’envie de la faire découvrir aux parisiens. Les sœurs Mayfrid et Ingrid Chehlaoui, déjà à la tête d’autres projets de restauration au Liban, ont fait appel à la cheffe beyrouthine Rita Higgins pour mettre au point la proposition culinaire de leur première adresse parisienne. La carte du restaurant permet de découvrir les saveurs de cette cuisine épicée et méditerranéenne en version créative et contemporaine.

^{Photo : ©Laurent Ponce}

Une envie de modernité que nous retrouvons dans la déco du restaurant, contemporaine et graphique, conçue par le cabinet d'architecture mur.mur. Passée la petite terrasse en demi-cercle (qui accueillera les clients aux beaux jours), la salle se développe en longueur, bordée de carrelages rouges et de murs blancs, avant d’arriver au cœur de Kubri : la cuisine ouverte longée d’un long comptoir prêt à accueillir les convives.

Une cuisine créative qui fait voyager

Oubliez les mezzes classiques : chez Kubri, chaque plat est une surprenante explosion de saveurs et couleurs ! La cuisine de Rita Higgins joue de façon créative avec la tradition culinaire libanaise, y ajoute des touches personnelles et contemporaines, ose des associations inédites… et souvent très réussies ! Le soir de notre passage chez Kubri, nous l’avons découverte installés au comptoir, avec une vue privilégiée sur la cuisine ouverte.

_{Photo : ©Laurent Ponce}

Les saveurs de la maison nous ont séduit dès la première bouchée d’hummus, revisité avec une touche iodée donné par le poulpe et l’huile de crustacées, accompagné de tomates confites et origan et servi avec du pain pita chaud. Pour commencer, la carte propose des méza, assiettes (pas si petites, pour une fois) à partager : notre choix est tombé sur l’halloumi katatif, enroulé de cheveux d’ange frits imbibés de miel pimenté, et sur un voluptueux veau laqué, longuement cuit à la vapeur, couvert de mélasse de dattes et grenades.

 _{Photo : ©Laurent Ponce} 

Côté plat, nous avons opté pour le poisson (pas sans saliver à la vue du poulet rôti... mais ce sera pour une prochaine fois !) : un lieu noir cuit à point et servi dans une terrine en terre cuite, dans une généreuse sauce épicée à base de tomates, poivrons et épices. Une quenelle de labné frais pour donner une touche d’acidité au plat et de la coriandre pour y ajouter de la fraîcheur parfumée.