Tables au grand air : pour un repas dans un cadre apaisant

Dans la campagne alsacienne, la grosse maison couverte de fresques du chef Marc Haeberlin déroule des classiques familiaux comme la carpe à la juive, la mousseline de grenouille ou la volaille de Bresse en demi-deuil. De quoi pleurer comme les saules – mais de joie !

Une vue panoramiXXL sur le plus grand lac naturel de France pour une adresse élégante tenue par la famille Marin depuis trois générations. Une popote lacustre et montagnarde où emmener son amoureux pour lui susurrer des mots faciles, des mots fragiles…

Le déjeuner des canotiers d’Auguste Renoir, vous voyez le tableau ? C’est ici ! Impressions d’impressionnisme, ambiance guinguette assurée et popote d’époque pensée par un grand chef, Christian Le Squer (le Cinq au Four Seasons George V).

Locavorisme assumé pour Sylvain Guillemot, élève appliqué d’Alain Passard et de Jacques Thorel. Des produits sourcés, une jolie maison de granit et un cadre calme et coulant, comme la Vilaine qui suit son cours à quelques mètres de la terrasse.

Au bord de l’eau, dans le quartier cher aux starchitectes de Confluence, ce repaire branchouille bon genre au décor ibicenco joue l’entremetteur entre les cuisines de Méditerranée, du carpaccio de poulpe au tajine d’agneau. Selcius, idéal pour gagner quelques degrés…

Spot de dingue depuis cette ferme ostréicole en surplomb du fleuve Bélon… Et irrésistible dégustation, en saison, de poissons, coquillages et crustacés. Indispensable table en extérieur avec vue sur le fleuve et la mer.

Il va y avoir du spot ! Celui de chez Lanchois à Sète en met plein les mirettes. Dans cette cabane babos chic, demandez les tables de jardin colorées qui ont les pieds dans l’eau de l’étang de Thau : le coucher de soleil à la belle saison vaut le détour…

Cet adorable troquet de village des Hautes-Corbières à la devanture bleu clair paraît tout droit sorti d’un film de Wes Anderson. On y mange une cuisine locale et champêtre, sur la grande table devant le café, à écouter passer le temps.

Cette cabane à fruits de mer de première fraîcheur propose tout ce que l’île compte de bivalves et mollusques. Pour une séance de succion inoubliable, misez sur la table derrière le restaurant : on y mange littéralement au milieu des marais salants !

Coup de chaud chez Rouge, le resto du Margaret - Hôtel Chouleur, mis en musique par Georgiana Viou, incandescente cheffe provençalo-béninoise. Sa cuisine du Sud aux doux remix africains se déguste naturellement en terrasse, à l’ombre des palmiers.

À quelques pas de chez Paul Bocuse, cette adresse s’adresse à ceux qui ont une faim de Lyon ! Pour cette cuisine traditionnelle et généreuse (ces deux mots vont si bien ensemble), il y a la jolie salle Art nouveau ; on préfère l’interminable terrasse et son jardin bucoolique…

Dans un village des Alpilles où l’huile d’olive coule à flots, ce bouclard régale son monde avec ses pizzas XXL cuites au feu de bois et garnies d’à peu près tout ce que vous voudrez (indépassable câpres-anchois !). Calé en terrasse sur le trottoir, on profite de l’animation façon Plus belle la vie.

Une table sortie tout droit d’un dessin champêtre de Sempé, avec pierreuse salle voûtée et terrasse arborée, et sous le nez fromages, charcut’ et pain sur la planche, un jaja local ou une binouze artisanale… Chopez la table sous le grand arbre !

Qui vivra Veyras ! L’hommage au patrimoine ardéchois est total : du menu traduit en patois ardéchois (bòria veut dire petite ferme cévenole) aux produits intégralement sourcés localement. Et la vue, superbe, sur les collines du Vivarais…

Dans les Alpilles, au cœur de la vallée des Baux, cet ancien relais de chasse braconne sur les terres du bon goût. Tempura de fleurs de courgette, bourride de lotte et pêches rôties se picorent dans le jardin, cloué à l’une des tables de ferme, nos préférées.

À proximité du bon appart’ de Napoléon III, ce chicissime salon de thé-resto, annexe du fameux Angélina, se situe dans une aile du musée du Louvre, rien que ça ! Pointez du doigt une table en terrasse, derrière les statues, et toisez la plèbe touristique.

Une leçon d’histoire ! Fondé en 1793 (trois ans avant la mort d’une autre Catherine, celle de Russie), c’est ici qu’on aurait inventé le mot bistro (vite en russe). Aujourd’hui, tout est mis en place pour préserver le charme du passé. Petit coup de cœur pour la terrasse, place du Tertre.

Dans une maison bourgeoise du quartier de Gerland, cette brasserie à tendance gastro-cool s’amuse avec les produits de saison. L’été, on campe dans le grand jardin face au bar pour profiter de l’air ambiant ou de cocktails rafraîchissants. Comme à la maison, quoi !

Bistrot jurassien pas claqué alignant les boutanches de vins du cru : arbois, poulsard et trousseau sont ici la clé du bonheur ! On peut aussi comté sur la cuisine maison, déclinée en un menu unique qui pique la curiosité, à dévorer sur la belle table centrale. Jurez que vous ne reviendrez pas ?