Riviera Fuga : évasion italo-japonaise en bords de Seine

_{Photo : Riviera Fuga ©Pierre Lucet-Penato}

Ouvert depuis juin 2023, Riviera Fuga est la troisième adresse parisienne signée Fuga Family, déjà la tête des restaurants Laia et Francette. « Sortir de Paris, à Paris » : telle la devise du groupe fondé par Pierre Doublet et Quentin Garreau de Labarre. Une promesse maintenue chez Riviera Fuga, dont le nom signifie évasion en latin, cette fois vers le sud.



Ici, l’évasion commence par la déco, signée Jean-Philippe Demeyer et inspirée par les couleurs méditerranéennes et l’ambiance dolce vita : rayures bleu, blanches et jaunes, céramiques colorées et des grandes baies vitrées qui laissent filtrer une lumière intense et chaude. Installez vous au plus proche de l’eau et vous vous croirez en bord de mer, tout en restant au centre de Paris.

_{Photo : Riviera Fuga ©Pierre Lucet-Penato}

Pour ce voyage en « Riviera », Stéphanie Moquet, head cheffe et associée de Fuga Family, a choisi la cuisine fusion d’inspiration italo-japonaise de Daniel Ortiz Maldonado (ex Mani au Brésil, Ze Kitchen Galerie et Frenchie en France). Marié à une italienne et passionné de cuisine japonaise, ici le chef brésilien marie savoir-faire culinaire italien et saveurs nippones. Le résultat est assez surprenant.

Si la cuisine italienne vit un moment de grand engouement dans la capitale, chez Riviera Fuga, vous en découvrirez une interprétation tout à fait inédite. Si dans l’assiette, vous reconnaîtrez probablement les codes visuels des spécialités italiennes, les condiments et les saveurs font plutôt voyager à l’autre bout du monde, vers le pays du Soleil Levant.

_{Photo : Riviera Fuga ©Pierre Lucet-Penato}

Les Cannoli croustillants, rappelant à la vue les célèbres pâtisseries siciliennes, ici sont proposés en version salée et garnis d’un surprenant tartare de bœuf aux shiitakes et condiment épicé d’umekoshi (prunes japonaises fermentées). La saveur iodée du crudo de dorade réveille les papilles en association avec la marinade au yuzu (agrume japonais), le sabayon mousseux et les pignons de pin. Côté plats, da douceur des agnolotti farcis au fromage squaquarone est relevée par une sauce à l’orange, boutargue rapée et huile La Yu (gingembre, Sichuan, cardamone). Nous craquons pour le Riso Proibito, un risotto de riz noir cuit au bouillon dashi de gambas et servi avec un grors gamberone mi-cuit. En dessert, un baba au saké nous a surprend avec sa douceur aromatique : nous sommes en Italie et au Japon en même temps.