Cinq continents, 24 chefs, 18 mois de sélections : la première phase de la finale de la 15ème édition du Bocuse d’Or a commencé hier matin à Lyon et s’achèvera ce soir avec un chef sacré vainqueur du Bocuse d’Or 2015.
Sur scène depuis hier matin, 12 pays se sont affrontés dans 12 boxes de 18 m2 : le Chili, l’Australie, l’Islande, le Royaume-Uni, la France, le Guatemala, l’Argentine, l’Espagne, les États-Unis, l’Estonie, la Suisse, et le Maroc. Cette année, la France est représentée par le chef Nicolas Davouze, secondé par Sabine Pendariès Issaurat.
Aujourd’hui, c’est au tour de l’Allemagne, la Finlande, la Malaisie, la Norvège, le Canada, le Japon, le Danemark, la Suède, Singapour, la Hongrie, les Pays-Bas et la Corée du Sud de se lancer le défi. Tous les chefs ont été sélectionnés parmi les jeunes talents des pays du monde entier, à travers 60 compétitions nationales et trois continentales (Bocuse d’Or Amérique Latine, Bocuse d’Or Asie-Pacifique et Bocuse d’Or Europe). Le jury international, présidé par Grant Achatz, Thibaut Ruggeri (chef de l’Abbaye de Fontevraud et vainqueur de la dernière édition) et Paul Bocuse, annoncera ce soir le vainqueur du Bocuse d’Or 2015. Le règlement est simple : chaque chef doit cuisiner une viande présentée sur plat, et un poisson présenté sur assiette en 5 heures et 35 minutes. Pour la viande, c’est la pintade fermière des Landes Label Rouge qui devra être travaillée avec les plus hautes techniques en respectant sa spécificité et son originalité géographique. Quant au poisson, la truite fario devra être accompagnée d’un 50% de végétal.
Moment de suspense dans la salle quand « l’ingrédient surprise » est annoncé pour le plat de poisson : le céleri. Pourquoi un ingrédient surprise? « Tester la spontanéité et la créativité des candidats, » selon le Président du Comité d’Organisation du Bocuse d’Or Régis Marcon, qui ajoute que ces deux qualités « doivent être perçues chez les candidats, tout comme l’esprit d’équipe, l’expérience et la technique, et surtout la générosité et la passion : sans cela, tout le reste n’est rien. »