C'est un projet de longue haleine qui vient de se concrétiser pour Salies-de-Béarn. Après cinq ans de procédure, le sel enfoui dans la terre de la petite commune a obtenu de l'Union européenne l'Indication géographique protégée (IGP).
Cela « va nous permettre de faire mieux connaître ce produit, tant en France qu'à l'étranger », s'est réjoui Véronique El Bahjaoui, responsable de la communication, auprès de l'AFP.
Le sel Salies-de-Béarn en quelques mots
Ce sel si particulier provient d'une source découverte à Salies-de-Béarn au Moyen-Âge. Elle y cache du sel enfoui sous terre depuis deux millions d'années. « C'est un sel gemme, il n'a jamais été souillé par un quelconque élément extérieur, à la différence du sel de mer, car il est enfermé dans des poches d'eau salée », explique Cécile Bergez, directrice de l'Office de tourisme de la ville de 5.000 habitants.
De nos jours, le sel Salies-de-Béarn est principalement utilisé pour saler les jambons de Bayonne, qui bénéficient eux aussi d'une IGP. L'autre partie de la production est commercialisée pour le grand public sous forme de gros sel, fleur de sel ou encore mélangé au piment d'Espelette.
Désormais, l'Indication géographique protégée garantira la traçabilité, l'origine et le cahier des charges de fabrication de ce précieux sel.
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Il y a quelques mois, un autre aliment bien connu des Français avait obtenu l'IGP : le citron de Menton.