On les appelait traditionnellement les métiers de bouche. Voilà qu’ils ont été rebaptisés et qu’on les appelle désormais les métiers du goût. Boucher, boulanger, pâtissier, poissonnier…plus de 450.000 personnes en France sont investis professionnellement sur ce secteur qui embauche tous les ans 50 000 personnes, dont 20 % de débutants. Si l’apprentissage y est pour beaucoup, les émissions culinaires, le retour au terroir et le dynamisme du marché qui facture annuellement plus de 100 milliards d’euros, séduisent de plus en plus les jeunes. Un articlé récent publié sur un magazine en ligne d’aide à l’orientation professionnelle annonce les chiffres suivants, métier par métier :
- Boucherie : 22 000 bouchers en grandes et moyennes surfaces ; 53 000 emplois dans les boucheries traditionnelles ; des prévisions d’embauche de près de 10 000 bouchers, d’ici à 2018. - Boulangerie-pâtisserie : Les 32 000 boulangeries en France métropolitaine embauche à elles seules 160 000 personnes et font de l’activité le premier petit commerce. - Poissonnerie : avec à peine 3 000 poissonneries embauchant moins de 7 500 personnes la poissonnerie réalisait en 2010 un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros. - Chocolaterie : avec 80 entreprises recensées, la filière représente pas moins 30 000 salariés.
Selon la Confédération générale de l’alimentation en détail (CGAD), les métiers de bouche (ou du goût) embauchent 940 000 personnes auxquelles il faut ajouter les 257 000 qui n’ont pas de statut de salarié. Pour rentrer dans la filière, l’apprentissage ou l’alternance sont des voies qui permettent de concilier formation et expérience professionnelle (CAP, BEP, Bac Pro). Mais le secteur d’activité n’est pas accessible à tout le monde car nombreuses sont les contraintes : horaires, conditions physiques, etc. A choisir ensuite si l’exercer en tant qu’artisan ou au sein de la grande distribution.
"Les metiers du goût, le goût du métier" rappelle le slogan du CGAD.