On ne peut pas tous être des foodies aventuriers, prêts à manger des insectes ou des algues et à goûter aux plats les plus fous. On peut aussi être simplement disposé à essayer des nouveautés gastronomiques et de nouvelles saveurs différents de celles auxquelles nous sommes habitués pour faire évoluer son propre goût.
Une étude récente du portail Expedia a montré qu’il ne s’agit pas seulement d’une question génétique, mais aussi de l’environnement dans lequel on grandit et dans lequel on est éduqué au goût : certains populations sont plus ouvertes que d’autres.
Les pays les plus "FUSSY EATERS"
Le terme utilisé est Fussy eaters, autrement dit "mangeurs difficiles". Alors, quels sont les pays les plus difficiles d’Europe ? La palme d’or du « Non, ça je ne le mange pas » revient à la Grande-Bretagne et à la Finlande où les habitants semblent être les moins disposés à essayer des nouveautés culinaires, et en général à tenter des expériences en cuisine.
Moins de 60% des Anglais interrogés (qui battent en fait leurs cousins nordiques avec un pourcentage légèrement inférieur) et des Finlandais goûtent de nouveaux plats quand ils sont à l’étranger.
Les pays les plus courageux
Loin du stéréotype de l’Italien qui, quand il est à l’étranger, mange seulement des pâtes et des pizzas, le sondage révèle qu’ils sont en fait les plus ouverts d’Europe – ou plus exactement des 14 pays concernés par l’étude, pour un total de 14.000 personnes interrogées avec la France, l’Espagne et la Suisse. Quand ils sont à l’étranger, les Italiens goûteraient aux spécialités du pays où ils se trouvent sans se limiter à la barrière de la langue, ni aux saveurs auxquelles ils sont habitués. Qui aurait pensé que nos voisins transalpins seraient plus ouvert en matière de goût que nous ?