Il a fait tellement chaud ces derniers jours qu'on en oublierait presque le temps maussade du printemps dernier. Pourtant, les nombreux épisodes de pluies intensives voire de grêle ont bien eu lieu et affecté le vignoble français.
D'après le ministère de l'Agriculture, à cause des intempéries survenues depuis avril, la production de vin atteindrait 42,9 millions d'hectolitres contre 47,8 millions en 2015.
« Le gel de printemps qui a touché certains bassins viticoles (Champagne, Bourgogne et Val de Loire), les épisodes récurrents de vent, conjugués à l'aggravation de la sécheresse sur le pourtour méditerranéen et les dégâts liés à la grêle dans certains bassins (Charente, Bourgogne-Beaujolais, Languedoc-Roussilon) pèsent sur le potentiel de production, dont le niveau est révisé à la baisse par rapport à l'estimation de juillet », indique Agreste, le service statistique du ministère.
Cette estimation pourrait encore être revue à la baisse d'ici les prochaines semaines, en fonction des incidents climatiques et problèmes sanitaires qui pourraient survenir pendant la période des vendanges.
Reste à savoir si la qualité du vin en pâtira ou non.