Le deuxième jour de compétition du S.Pellegrino Young Chef est lancé. Profitons de cette occasion pour nous rappeler à quel point les 20 finalistes sont motivés et passionnés par leur métier et heureux à l’idée de se battre pour leur région respective dans cette quête du meilleur jeune chef du monde.
Vous pouvez d’ailleurs suivre les événements de la journée sur les réseaux sociaux grâce au hashtag #SPYoungChef.
Aujourd’hui le Benelux, la France (avec Shintaro Awa), l’Allemagne et l’Autriche, les pays méditerranéens, la Scandinavie, le Japon, l’Europe de l’Est, l’Espagne-Portugal, le Pacifique et l’Amérique Latine entrent en lice. Suivez-nous sur Facebook pour découvrir en temps réel les trois super finalistes qui s’affronteront demain !
Et n’oubliez pas : vous pourrez suivre ce dernier jour de compétition en direct vidéo samedi 15 octobre à partir de 19h sur Fine Dining Lovers.
En attendant, nous avons passé l’été à prendre des nouvelles des 20 jeunes chefs pour savoir quelle place tenait la cuisine dans leur vie, quelles étaient leurs influences et leurs ambitions pour le futur. Voici les meilleurs extraits.
La cuisine de partage
Andrea Miacola, Belgique :
Quand j’étais enfant, ma grand-mère préparait tous les dimanches un repas pour toute la famille. Elle faisait ça avec énergie, bienveillance et attention. Elle tenait absolument à le faire toutes les semaines pour réunir toute la famille.
Grégoire Berger, Afrique et Moyen-Orient :
A propos du couscous marocain de sa femme : "On le mange à chaque dîner en famille car manger est censé être un moment de détente à partager avec les gens que vous aimez. Elle le prépare dans la plus pure tradition avec les meilleurs produits d’Afrique."
Matteo Zonarelli, Asie du Nord Est :
Depuis tout petit, j’adore rester en cuisine avec ma mère et ma grand-mère. J’imagine donc que c’est ma famille qui m’a mené vers la cuisine.
Shintaro Awa, France :
Je ne saurais pas dire quel est le meilleur plat que j’ai goûté dans ma vie, mais ce que j’aime, c’est partager un plat tel que le pot-au-feu ou le poulet à la broche, ou tout autre plat préparé en grande quantité. Manger dans une bonne ambiance rend un plat merveilleux.
La beauté des plats
Seira Furuya, Japon :
Je vais exprimer toute la beauté et les couleurs des quatre saisons au Japon en un seul plat… Vous pourrez y voir les restes de l’été, l’attente de l’automne, la richesse de l’hiver et les teintes agréables du printemps.
Anne-Sophie Taurines, Suisse :
Mon plat a la texture et le goût d’un jardin potager. Quand vous marchez dans un jardin, chaque pas est une émotion. Comme dans un jardin, chaque produit est respecté. Malgré tout le travail fourni, j’y préserve les saveurs originales.
Chang Liu, Chine :
Ce plat exprime le concept de l”’Union’ dans la culture chinoise. Les produits sont de régions et de saisons différentes. Les goûts se distinguent les uns des autres et reflètent les différences entre les régions. Les souvenirs de différentes périodes et lieux de la Chine sont rappelés grâce aux différentes saveurs, comme les souvenirs des saisons et de la maison. Le charme de la cuisine traditionnelle apparaît mais avec une technique moderne. Mon plat montre le respect et la compréhension de la cuisine en Chine et l’émerveillement pour la nature.
La passion de la cuisine
Leslie Hottiaux, Pacifique :
J’adore la nourriture, tout simplement. J’ai toujours aimé cuisiner à la maison mais n’y avais jamais vraiment pensé comme une carrière. A 14 ans, j’ai fait un stage et j’ai accroché. Après ça, j’ai intégré une école de cuisine à Toulouse, en France, et je n’ai jamais regardé en arrière.
Hezret Berdiev, Russie :
J’ai commencé la cuisine comme un job alimentaire pour payer mes études. Et au final, je suis tombé amoureux de cet art et c’est devenu ma priorité, ma passion et mon occupation à plein temps.
Andrea Miacola, Benelux :
Je suis né dans le monde de la cuisine et pour moi ce n’est pas un travail, c’est une passion. Une façon d’exprimer ma personnalité et mes pensées.
Daniel Nates, Amérique Latine :
C’est la “passion pour la biologie” des parents de Daniel qui l’a poussé à “faire quelque chose pour exprimer la nature d’une façon différente.”
Le savoir-faire
David Andres, Espagne et Portugal :
Mon père est un grand gastronome et depuis que je suis enfant, il m’a toujours enseigné l’importance de bien se nourrir, de choisir des produits de saison, la valeur des ingrédients bruts de chaque région, à respecter la cuisine et la profession de chef. J’ai ensuite eu la chance d’apprendre auprès de grands chefs tels que Joan Roca, Pellicer, Neicheland Jordi Cruz et je suis tombé amoureux de la profession.
Nikolaj Schmidt Skadborg, Scandinavie :
Les influences principales de mon plat signature sont simplement les aliments que les gens ont mangé depuis la nuit des temps. Les ingrédients bruts, les méthodes traditionnelles et la cuisine.
Les origines du plat signature
Tarun Bhatia, Asie du Sud Est :
Les influences principales de mon plat signature sont les ingrédients populaires et locaux du Bengale, où tout le monde apprécie les fruits de mer.
Seira Furuya, Japon :
Je veux sentir et transmettre toute la beauté et la splendeur de la nature de mon pays à travers le changement des saisons au Japon.
Alessandro Rapisarda, Italie :
Mon plat est surtout influencé par mes terres d’origines… et l’odeur de la mer gravée dans ma tête. Et aussi ma dernière expérience incroyable chez M. Crippa où j’ai réalisé l’importance de la cohésion entre le beau et le bon.
Sean MacDonald, Canada :
Les influences principales de mon plat signature sont mes ingrédients préférés et mon grand-père. Mon grand-père est très important pour moi, donc je voulais créer un plat pour lui. Quand j’étais petit, il gardait des bonbons dans sa poche et me les offrait quand nous n’étions que tous les deux. Il avait toujours des caramels et des bonbons planqués quelque part. J’ai donc décidé de créer un plat en partant de ces saveurs. Le canard est l’une de mes viandes préférées et j’adore le goût d’une carotte parfaitement mûre. Je savais qu’une certaine cuisson de la carotte allait reproduire le goût caramélisé que je cherchais. J’ai utilisé du fenouil et de l’étoile de badiane pour le goût de bonbon. L’autre influence de mon plat est le chef Daniel Humm. Son livre de cuisine Eleven Madison Park a complètement changé ma vision sur la nourriture et développé ma passion pour la cuisine.
L’authenticité
Mitch Lienhard, Etats-Unis :
J’ai comme qui dirait été baptisé dans une cuisine quand j’étais bébé. J’ai été brûlé par de l’eau chaude pendant que ma mère cuisinait. Depuis ça, j’ai toujours voulu être chef. C’était une vraie vocation.
Nicolaos Billis, Pays méditerranéens :
Mon plat est unique car… Il est composé d’une multitude d’ingrédients qui réunissent toute la versatilité de la nature grecque et créent en même temps un équilibre. Un goût très intense qui me rappelle les terres où j’ai grandi.
Rodrigo Sandor, Europe de l’Est :
Quand j’ai créé ce plat le plus important pour moi était de présenter toutes les saveurs hongroises.
Les ambitions futures des jeunes chefs
George Kataras, Royaume-Uni et Irlande :
J’aimerais ouvrir mon propre restaurant dans un endroit paradisiaque (mer + montagne) pour pouvoir utiliser des produits locaux.
Gregoire Berger, Afrique et Moyen-Orient :
J’aimerais profiter de cette opportunité pour m’entraîner avec les meilleurs chefs des 50 Best pour améliorer mes connaissances et créer ma propre gastronomie. J’aimerais aussi ouvrir un foodtruck ou un restaurant street food à but caritatif. J’utiliserais cette notoriété pour ouvrir des pop-up restaurants à travers le monde.
Nicolaos Billis, Pays méditerranéens :
Mon idée est de créer une ferme biologique dans les montagnes du centre de la Grèce, où j’ai grandi et vécu mes premiers émois culinaires. Un endroit où les visiteurs seraient marqués par la philosophie grecque, verraient le changement des saisons et pourraient découvrir les ingrédients à travers une cuisine qui rendrait hommage à cette terre. De cette façon je pourrais contribuer à préserver la gastronomie grecque dans le monde.
Andrea Miacola, Benelux :
Mon souhait a toujours été d’ouvrir un restaurant où il n’y pas qu’un chef, mais où tous les membres d’une équipe pourraient créer des plats entre eux afin d’avoir un menu très original. Un autre projet serait de cultiver des algues et des crustacés, car j’aimerais repeupler la mer de ma région et la rendre vivante à nouveau.
Matthias Walter, Allemagne et Autriche :
J’aimerais créer mon propre concept culinaire. Ce concept éveillerait l’intérêt des jeunes qui aimeraient manger de la nourriture bio et joliment présentée.