Akabeko : une escale franco-japonaise enchantée à Paris

_{Yasuo et Ken Nanaumi, Crédit : Julie Limon}

Situé rive gauche, entre les quais de Seine et le quartier de Saint-Germain-des-Prés, Akabeko vous embarque dans un voyage gastronomique d’exception. Raffiné et lumineux, le restaurant se développe sur deux niveaux : au rez-de-chaussée, une salle où trône un long bar-comptoir longé d’assises veloutées, sur laquelle s’ouvre la cuisine ouverte située au fond ; au premier étage, un deuxième espace intime et cosy, aux murs couverts de miroirs et bibliothèques. Cette atmosphère feutrée est une véritable invitation à la découverte des saveurs de la maison.

_{Crédit : Julie Limon}

France et Japon, mer et terre se fusionnent dans l’univers gastronomique du chef Nanaumi, où la culture japonaise du chef rencontre son amour pour la cuisine française. Résultat d’une vie passée derrière les fourneaux, d’années d’expérience et de grande passion pour son métier, ses créations culinaires sont conçues en toute finesse, avec poésie et respect du produit. Les ingrédients sont sourcés et choisis au quotidien par le chef, en suivant le rythme des saisons et les inspirations du moment.

Une fois franchi le seuil d’Akabeko, on se laisse porter, on fait confiance au chef. Confortablement installés dans la salle du haut, nous commençons la découverte d’un surprenant parcours de dégustation en cinq temps, dit Omakase, du japonais makaseru qui signifie « confier une tâche ».

_{Crédit : Julie Limon}

Le menu carte blanche commence avec une mise-en-bouche iodée : une aumônière de Saint-Jacques au poivre japonais Yuzukôsho, enfermée dans une croustillante feuille de soja et de shiso en tempura, accompagnée de caviar de Sologne. Encore côté mer, la première entrée nous épate avec une explosion de saveurs : carpaccio de sériole façon sashimis, œufs de poisson volant infusées au wasabi, sauce soja et yuzu.

_{Crédit : Julie Limon}

Mais la véritable force de la cuisine du chef Nanaumi ressort quant il fusionne techniques culinaires et saveurs français et japonais. Deux exemples : l’envoutant foie gras poêlé à la sauce teriyaki, servi sur du riz japonais vinaigré et avec de croustillantes tempura de betterave, et le duo de bœuf charolais et Wagyu, cuits à point et fumés au bois d’hêtre. Deux plats qui mettent à l’honneur des produit du terroir français en les associant aux saveurs nippones. Pour finir ce repas en toute finesse, un dessert chocolaté : des quenelles mousse de chocolat, guimauve maison, crumble au cacao.