Une page se tourne pour Anthony Bisquerra. Le chef, à la tête de l'Alpaga à Megève depuis 2017, s'envole vers de nouveaux projets. En cuisine, il cède sa place au chef Alexandre Baule et à la cheffe pâtissière Tess Evans-Mialet. Ensemble, le duo officie pour le restaurant doublement étoilé La Table de l'Alpaga, mais aussi le bistrot. "Les chefs proposent à L’Alpaga une gastronomie sincère et engageante empreinte de tradition mais résolument ancrée dans la modernité. Partageant les mêmes valeurs que Beaumier, le chef Alexandre Baule a à cœur de travailler des produits régionaux, sourcés avec attention. Il imagine des créations qui mettent en avant le terroir, sans pour autant dénaturer le côté saisonnier des plats proposés au Bistrot et à La Table."
Qui est Alexandre Baule, nouveau chef de l'Alpaga ?
Alexandre Baule, notamment formé auprès de Sylvestre Wahid ou encore Christian Sinicropi au Martinez à Cannes, aime travailler les plats traditionnels et leur apporter une petite touche de modernité. "A l’image d’une promenade gastronomique, il construit ses services de la mer, en passant par l’eau douce, puis la terre pour arriver enfin en haut des montagnes. Veau de Chartreuse, navet travaillé avec du miel de montagne, création végétale autour du butternut et de la châtaigne agrémentée d’une vinaigrette de jus de butternut cru ou encore travail autour de la Saint- Jacques, le chef Alexandre Baule met en place une réelle réflexion culinaire pour rendre ce moment unique."
Qui est Tess Evans-Maliet, nouvelle cheffe pâtissière de l'Alpaga ?
De son côté Tess Evans-Maliet, 28 ans, formé auprès d'Eric Frechon, Claire Damon ou encore Cédric Grolet, est l'ancienne cheffe pâtissière de Contraste (Paris) mais aussi du Clarence auprès de Christophe Pelé. "Avant-gardiste dans son travail, elle souhaite avant tout se rapprocher de la nature environnante au travers de créations à l’approche très moderne. Elle collabore étroitement avec des producteurs de la région, notamment la Ferme de la Croix du Planay qu’elle apprécie particulièrement pour la Faisselle de chèvre et le chèvre affiné. Quand elle le peut, elle cueille directement ses herbes et aromates dans le potager de l’hôtel, notamment le serpolet ou le cosmos." Jusqu'au-boutiste, Tess Evans-Maliet a même fait le choix de bannir le chocolat, la vanille et les ingrédients exotiques pour ses desserts de fin d'année, pour privilégier des produits locaux comme la mandarine.
Retenez bien les noms de ces jeunes talents dont vous devriez beaucoup entendre parler dans les mois à venir !