50 lieux
Tables à réserver à Paris et Île-de-France
La liste
Dans les tréfonds du célèbre palace se cache l’une des tables les plus hallucinantes du monde : une gastro-crypte futuriste avec vue en panavision sur la cuisine étoilée, pilotée par le jeune prodige Amaury Bouhours. Une salle à manger de l’espace !
La pizzeria dorée sur tranche d’Alexandre Giesbert cisèle des italianités 24 carats. Donnant sur l’élégante galerie Vivienne, cette table d’amis vaut son pesant de cool avec sa clinquante banquette qui est une valeur refuge à elle seule.
C’est la sandwicherie levantine la plus survoltée de Paris ! A l’étage, la table commune près de la fenêtre permet de plonger son regard dans l’eau du canal et de voir couler les passants. Un poste d’observation idéal pour mastiqueurs indiscrets.
Avec son art consommé des sauces, Arnaud Donckele orchestre l’un des restaurants les plus palpitants du monde. Pour que la sensation de plénitude soit complète, installez-vous à une table près de baie vitrée, avec vue plongeante sur la Seine.
Ambiance mange-debout et coude-à-coude dans cette cambuse indus’ de Montmartre enjaillée par cinq potes qui envoient des petites assiettes festives. Leur comptoir sert aussi de cabine de DJ, alors on va s'asseoir le plus près possible des platines.
Dans cette bonbonnière néo-classique carrossée par Moma Group, l’irrésistible Mory Sacko signe une carte bourgeoise aux accents créoles. Pour retourner en 1737, demandez la table près de la cheminée – et n’oubliez pas votre perruque poudrée.
La gastronomie joueuse et solaire du chef grec Philip Chronopoulos nidifie aux abords du jardin du Palais-Royal. Pour avoir l’impression de déjeuner avec l’Histoire, à la belle saison, demandez une place dehors parmi les colonnes majestueuses.
L’adresse japonaise idéale du quartier Sainte-Anne ? Sans aucun doute car elle allie ce qu’il faut de grâce dans la découpe du poisson avec ce qu’on aime de spontanéité dans le service. La meilleure place : tout près des couteaux du chef Toyofumi Ôzuru.
Depuis 1979, la couscoussière d’Omar ne désemplit pas. Les gens du coin se retrouvent joyeusement dans ce bouclard historique du quartier du Marais à l’atmosphère plus chaude que la harissa dans le bouillon. Pour être au max, demandez la table dans l’angle.
La plus vieille pizzeria de Paris fut fondée en 1950 par Bartolo Mémola. Depuis, elle s’est remise sur son trente-et-un, dans un style très dolcevitesque. Alors prenez place sur la banquette, aussi moelleuse que la croûte dodue de ses pizzas.
Les trois filles Zhao, authentiques triplettes de Belleville, ont convaincu leurs parents de mettre leur resto au goût du jour. Résultat ? Une super cantine de quartier avec pagode dorée, aquarium de parade et fresques kitch… Campez sur la grande table ronde.
Haut lieu du Tout-Paris depuis deux siècles, les légendaires alcôves de cette maison retrouvent leur faste sous l’impulsion de Moma Group, à grand renfort de velours et dorures. Pour être pépouze au Lapérouse, réservez la table du salon privé, chic et intimiste.
Que ce soit avec votre dernier date ou votre grand-tante de province, embarquez pour une croisière sur la Seine accompagnée par la cuisine d’Alain Ducasse, le temps d’un déj panoramique ou d’un dîner aux chandelles. Pour le paysage, c’est Paris qui régale, avec un cut final au pied de la tour Eiffel.
Papier peint blasonné, réclames éthyliques et banquettes en cuir quatre places offrent un cadre certifié « copains d’abord ». Idéal pour goûter aux gauloiseries locales comme ce soufflé au comté qui ne manque pas d’air ou ces quenelles de brochet façon Nantua…
Façade étroite comme une ruelle médiévale pour cette osteria où la pasta parle autant à l’âme (anima) qu’à l’estomac. De la cuisine ouverte déboulent des italianités du nord de la Botte, entre mortadelles fines comme du papier et pappardelle boostées au speck et gorgonzola.
Le dernier bistrot à l’ancienne des Dumant applique dûment leur formule magique : banquettes en skaï, comptoir en cuivre, pubs des 50’s… et plats indémodables, genre œuf-mayo, steak au poivre et tarte Tatin. La nostalgie, c’est plus ce que c’était !
Tourtes, tartes et tartans, voici les éléments constitutifs de cette brasserie so chic, so british pilotée par l’Anglais Calum Franklin, surnommé « The Pie King » par King Jamie Oliver himself. Optez pour la table avec banquette en fer à cheval pour détromper vos préjugés sur la Perfide Albion.
Où croiser Djokovic ou Rihanna ? Chez Mehdi Abdelhedi, ami des stars, déjà aux manettes de César, la cantine du PSG. Avec Siena, même cuisine (« la Toscane au cœur de Paris ») mais autre clientèle, plus Fashion Week que Ligue des Champions. Prenez la pause sur la table ronde face aux banquettes.
Une leçon d’histoire ! Fondé en 1793 (trois ans avant la mort d’une autre Catherine, celle de Russie), c’est ici qu’on aurait inventé le mot bistro (vite en russe). Aujourd’hui, tout est mis en place pour préserver le charme du passé. Petit coup de cœur pour la terrasse, place du Tertre.
Ancien jeu de paume, cabaret mythique des 70’s chanté par Brel, c’est aussi ici, peut-être, que Jim Morrison prit la dose de trop. C’est désormais une brasserie branchée, spacieuse et agréable – demandez une table sous le puits de lumière. Le soir, ça clubbe un peu.
C’est dans le chic hôtel de la Marine, place de la Concorde, que Jean-François Piège cuisine le Sud à sa façon. Le soir, on s’éclaire à la bougie ; la journée, on se baigne d’une lumière naturelle presque méditerranéenne à la table sous le figuier géant.
Une belle maison parisienne qui assume depuis cinquante piges son goût pour les écailles, les coquilles et les carapaces. Dans un décor bateau mais pas banal (on se croirait dans une cabine de yacht), faites comme le roi Arthur : optez pour la table ronde.
Dressing ? Chambre ? Speakeasy ? On y entre par l’armoire (c’est pas commode), comme dans Narnia… Et on découvre une table fouillis, branchouille et bric-à-brac, où s’envoyer pures assiettes et balles de ping-pong. Du fait maison dans les deux sens du terme !
À proximité du bon appart’ de Napoléon III, ce chicissime salon de thé-resto, annexe du fameux Angélina, se situe dans une aile du musée du Louvre, rien que ça ! Pointez du doigt une table en terrasse, derrière les statues, et toisez la plèbe touristique.
Un bistrot de petite poche et de haute qualité à Belleville, vous voyez le tableau ? L’ardoise qui a la bougeotte annonce une cuisine créative et raisonnée. Conseil : réservez la place n°15, au comptoir face aux graffitis de la très stylée rue Dénoyez.
Chez Cécile Lévy, cheffe adepte d’une bistronomie sans frontières, on se met vite dans le bain : salsifis au lait fumé, pigeon aux cannolis de betterave, cannelés pastis-badiane… Le top, c’est de réserver la table d’hôtes planquée dans la cave à vins (nature).
Un bistrot racé servant une cuisine néo-bourgeoise bien dans ses mocassins. Pour des repas top secret, elle recèle aussi une salle privatisable à l’étage où l’on sonne le personnel quand on veut être servi. Idéal pour comploter la bouche pleine.
Ce resto de viandards adoré des modeux plante ses couteaux dans un décor Art nouveau de toute beauté avec verrières et céramiques. Lové sur la banquette en velours, on se paye une tranche de bœuf de Kobé avant de reprendre son souffle avec un soufflé bien regonflant.
Décor spatial immaculé pour ce vaisseau commandé par le Top Chef Adrien Cachot, en voyage vers une réjouissante galaxie gastronomique. Stationné sur la table isolée à droite, on regarde passer les dressages provocateurs comme ce dessert en forme de gobelet en plastoc…
Établie sur la rive gauche, l’ambassade niçoise de Julia Sedefdjian convie les Parisiens en manque de soleil à goûter une cuisine pleine d’UV, sensible et pétillante. Après la « cagade » (amuse-bouche), craquez pour la bouillabaieta, un poulpe escorté d’un condiment rouille.
Ce néobistrot avec lustres en laiton et bar constellé de mosaïques sert de couveuse aux jeunes chefs en pleine éclosion (comme Manon Fleury). Place désormais à Alice Arnoux, nouvelle pousse passée par Noma ou la Marine. Depuis le comptoir, vue plongeante sur son talent !
Près des Champs, dans un décor aussi bling qu’un château du Médoc, l’étoilé Christophe Pelé régale d’une cuisine astrale et sans menu fixe. Le meilleur spot pour en profiter ? La salle Pontac, entre lustres et boiseries. Cave dingo pour de célestes accords mets-vins.
Ce bistrot du passage des Panoramas cultive l’élégance à l’italienne sans jamais tomber dans le folklore. Cuisine aussi classe que le décor : pizza à la vapeur (sì !), tagliolini à l’araignée de mer et zuppa inglese à la liqueur d’alkermès. La cave ? Une vraie strada del vino.
Mory Sacko se joue des clichés et invite les papilles du monde entier à une grande migration entre l’Afrique, la France et le Japon. Son bœuf d’Aubrac maturé au karité sauce mafé nous a méchamment ambiancés. Prenez place autour de l’arbre (à palabres) blanc.
Parce que noblesse rime avec ivresse, cette cave à manger bien née prend ses aises dans un immeuble croqué par Jules Hardouin-Mansart. Pour un petit plat marin ou terrien, les fines gueules s’agglutinent au comptoir, histoire de garder un flacon à portée de main.
Conçu en 1900 en vue de l’Exposition universelle, ce buffet de gare au décor bluffant, tout en dorures et boiseries, constitue une halte de choix entre la capitale et la Méditerranée. Chapeautée par Michel Rostang, la cuisine voyage en première classe. Prenez la table sous les lustres !
Nostalgie au carré dans ce bouchon lyonnais pour habitués parisiens : nappes Vichy, chaises Thonet, vieilles affiches d’apéritifs oubliés et patron truculent, à qui vous demanderez poliment une table près du vieux téléphone, qui ne risque pas de sonner pendant vos agapes…
Dans le dédale du BHV Marais, entre le rayon des soutifs et des collants, un rideau vert : derrière, le Graal… La Table de Michel Roth, Bocuse d’or et MOF, harmonise le menu du marché à prix doux avec vue merveilleuse sur l'hôtel de ville.
Robert et Louise sont partis, mais leur fille poursuit leur concept si confortable : des barbaques grillées au feu de bois, servies avec pommes sautées, salade et légumes du jour. Évidemment, on aime la table près de la cheminée qui fait ronronner les viandes…
Poutres apparentes, papiers peints fleuris, cuivres pendus aux murs… Le décor n’a pas changé depuis des lustres et c’est tant mieux. Si la cuisine a aussi le goût de la tradition, elle réserve quelques surprises : kiffant flan d’ortie, pied de cochon pané et époustouflant soufflé.
Dans l’épicentre du tourisme de masse, parmi les caricaturistes, aquarellistes et attrape-touristes, voici l’exception : un rade historique de qualité, avec une carte des vins épaisse comme un roman (environ 600 réfs !). Pour optimiser le kif, foncez sur la terrasse pavée (de bonnes intentions).
Concentré de rétronomie chez “Bobosse”, le patron, un demi-siècle dans le métier ! On cultive ici l’esprit vieille France, avec garçons gouailleurs, carrelage d’époque, et assiettes canailles : tête de veau ravigote, côte de veau aux morilles, lapin aux échalotes. Ouf !
Superbe bistrot qui a de la bouteille (120 piges cette année), avec lampes-globes, faïences classées, miroir, mon beau miroir, grand comptoir en zinc et banquette de velours bleu canard, où l’on vous recommande notre table préférée.
Le jeune chef prodige Camille Saint-M’leux, représentant de la France au concours S.Pellegrino Young Chef Academy, met la fièvre gastronomique dans le 9-3. Demandez la table près du feu, en marbre noir, comme l’encre de seiche qu’il travaille à merveille.
Une vue de fifou sur les buildings de la Défense pour cet autoproclamé « bistrot d’altitude », où l’on mêle le bon, le beau et le tonitruant : demandez la table collée à la verrière ! Dans une ambiance assez loft, on se pourlèche d’assiettes désanesthésiantes, modernes et originales.
Dans une maison bourgeoise à l’ouest du Grand Paris, le Top Chef Baptiste Renouard renoue avec la nature grâce à une cuisine végétale aux herbes de l’île des Impressionnistes. Pour récolter un dîner sur mesure, réservez l’Antre de l’Ochre, la table nichée au sous-sol.
Dans l’hôtel des Airelles, qui s’est tapé l’incruste dans le château de Versailles, le Grand Contrôle la joue évidemment Grand Siècle. Signée Alain Ducasse, la cuisine haute goûture s’inspire des mets préférés du Roi-Soleil. Rejouez les fastes de l’Ancien Régime sur la table ronde.
Le déjeuner des canotiers d’Auguste Renoir, vous voyez le tableau ? C’est ici ! Impressions d’impressionnisme, ambiance guinguette assurée et popote d’époque pensée par un grand chef, Christian Le Squer (le Cinq au Four Seasons George V).
Dissimulée place des Vosges, ce bar à cocktails / club de jazz branchi-branchouille fricote aussi de mémorables assiettes : les gnocchis cacio e pepe font l’unanimité. Pour se susurrer des secrets, préférez une table… dans l’alcôve capitonnée.
Chez Comus, à Vincennes, propose une cuisine française traditionnelle et maison, servie dans une atmosphère accueillante et chaleureuse - un vrai bistrot de quartier où l’on se sent bien. Au menu : des classiques de la gastronomie française - blanquette de veau, tartare de bœuf, filets de poisson, plats mijotés, risottos ou encore des options végétariennes - toujours préparés avec soin et des ingrédients de saison. Le cadre, sobre et convivial, ainsi que le service attentionné rendent l’adresse parfaite pour un déjeuner tranquille comme pour un dîner entre amis ou en famille, sans prétention mais avec un vrai souci de la qualité.
La Table Cachée par Michel Roth
Ce contenu est réservé aux membres. Inscrivez-vous gratuitement pour profiter d’un accès illimité à FDL.
Ne manquez rien ! Inscrivez-vous dès maintenant pour accéder sans limite aux histoires sélectionnées de FDL.
Ceci est votre dernière histoire pour le moment. Inscrivez-vous pour accéder sans limite à tout le contenu sélectionné de FDL.
Ceci est votre dernier contenu en accès libre, pour le moment. Créez un compte pour profiter d’un accès illimité à tout le contenu exclusif de FDL.
Déjà membre ? CONNECTEZ-VOUS
Vous avez atteint votre limite d’articles. Débloquez l’accès complet à tout le contenu de FDL en devenant membre.
Déjà membre ? CONNECTEZ-VOUS